Tour du Mont-Blanc : de l’Italie à la Suisse

Le vendredi 13 juin (ça ne s’invente pas), malgré la volonté de la SNCF de nous empêcher de partir en vacances en annulant notre train, nous avons trouvé une solution alternative en bus de nuit qui nous a permis de rejoindre Genève, puis Chamonix, puis Courmayeur en Italie, pour démarrer notre Tour du Mont-Blanc partiel en 6 jours !

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Lever de soleil sur le Lac Léman – Genève

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Parapente au-dessus de Chamonix

Comme nous avions décidé de dormir en refuge et gîte, on en a profité pour être très malin et se charger inutilement en partant avec 13kg sur le dos.

Etape 1 : De Courmayeur au Refuge Bonatti

Première étape plutôt facile et qui devient intéressante une fois les premiers 700m de dénivelé dépassés. On se promène ensuite en balcon avec une jolie vue sur le versant italien du massif du Mont-Blanc. L’orage gronde et je passe un bon moment à me faire des films au cas où il se rapproche. Un peu de pluie mais les éclairs restent concentrés sur le massif du Mont-Blanc. IMG_7584Un gué glacial à traverser pieds nus pour mettre un peu de piment sur la route et on arrive au refuge Bonatti en fin d’après-midi sous un ciel qui se dégage.

Gla gla gla

Gla gla gla

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Refuge Bonatti

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Le refuge est superbement situé et on profite du spectacle des nuages qui quittent petit à petit les sommets. On découvre aussi la demi-pension et l’avalanche de plats : entrée, primo piatto, secondo piatto et dessert : le meilleur repas du séjour au final !

 

Etape 2 : Du Refuge Bonatti à Champex-Lac

Deuxième jour sous la grisaille et la bruine par moment. On en a sacrément bavé : c’est l’étape la plus éprouvante pour nous. Départ le matin dans le brouillard.

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Assez rapidement on se frotte à un névé qui me fait un peu paniquer : pentu, gelé et premier du trek. Ca passe bien crispée, mais ça passe… On descend ensuite sur le Val Ferret avant d’attaquer l’ascension vers le Grand Col Ferret. On croise un deuxième gué où la passerelle n’est pas encore montée.

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Vue sur le Val Ferret


Après pas mal d’hésitation entre passer sur la croûte de neige où déchausser, on finit par opter pour le bain de pieds.  En tout cas, les 900m de dénivelé nous font très mal, physiquement et psychologiquement. Pas mal de pause en captant par moment un aperçu des glaciers à travers les nuages. IMG_7787.CR2Peu avant l’arrivée au sommet, les névés font leur apparition. Cette fois j’ai plus confiance en moi et je m’habitue rapidement à marcher dans la neige. Il y a plutôt intérêt car le versant suisse en descendant du col est entièrement enneigé. On ne voit pas le chemin et à peine les piquets. 2014 - 6

On suit donc les traces, ainsi qu’un groupe que l’on rattrape. Petite pause pique-nique une fois le gros des névés passé avant de redescendre vers la vallée suisse.

IMG_7792 IMG_7794-001 IMG_7795.CR2On a prévu de prendre un bus une fois arrivés à Ferret pour sauter une étape en vallée mais on finit par faire une croix sur celui de 15h30 pour ne pas se mettre de stress vu notre rythme. La descente est longue et achève nos jambes bien éprouvées par l’ascension du matin. On rate notre bus à 2 minutes près et on se résigne à attendre 2 heures le suivant. Malheureusement, Ferret est un tout petit hameau,  le seul café est fermé et il pleut… On s’abrite sous le porche de la minuscule chapelle et Victor tente de faire du stop pour rejoindre un village un peu plus grand à quelques kilomètres. La pause est salvatrice : les muscles se détendent et le thé et le chocolat font du bien. Du coup on se motive pour rejoindre à pied La Fouly, à 40 minutes de marche presque plate. IMG_7805On arrive tranquillement pour passer à la superette et attendre le bus qui nous amène en une heure à Champex-Lac. Il pleut des cordes et on passe 10 minutes à chercher un gîte pas trop cher et ouvert. On arrive juste à temps pour poser nos affaires et descendre dîner. On ne trouve pas le courage de ressortir voir le lac sous la bruine et on va se coucher !

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