Escale au Japon: Tokyo, here we come
Nous voilà encore dans une drôle de situation où nous n’avons plus de travail, plus de logement, et la moitié du monde à traverser avant d’aller en France. Il n’y a pas de meilleur moment pour voyager, et nous voici au Japon, pour on l’espère, deux semaines dépaysantes.
Le Japon pour moi c’est surtout les dessins animés de mon enfance, les mangas, les figurines Saint Seiya, les films de Miyazaki, et les heures passées sur les jeux vidéo. Sans oublier un planning assez chargé pour goûter à tous les plats…
Notre première étape est Tokyo, où on restera une semaine. Ça peut paraître un peu long pour visiter une ville mais on ne pourra de toutes façons pas tout voir en deux semaines, et il y a de jolies excursions à faire depuis le centre.
Il faut avouer que la première impression est un gros choc culturel: on ne parle pas la langue, on ne peut pas lire tous les panneaux (heureusement presque tout est traduit en anglais), mais surtout, il y a 30 fois plus d’habitants dans cette ville que sur toute l’île du Sud en Nouvelle-Zélande…
On arrive vers 5h30 du matin à l’aéroport, avec une belle journée devant nous, et assez peu de décalage horaire (on change juste de saison!).
On passe déposer nos valises dans notre minuscule appartement (avec les matelas au niveau du sol, Pierre ?), et on part explorer la ville.
Notre première visite part sur les vestiges de la vieille ville à Yanaka. Tokyo a subit une période de construction phénoménale à partir des années soixante, et malheureusement dans ces quartiers, peu d’anciennes constructions ont survécu. Les plus belles ont été déplacées dans ce quartier de Yanaka.
Il est encore relativement tôt et le quartier-maîtres est très calme. On passe devant un certain nombre de temples et de bâtiments anciens, des boutiques de Saké et de friandises.
Après une pause déjeuner où je mets un point d’honneur à essayer les ramen dans une échoppe, on continue à se balader à pied dans la ville et les parcs en évitant les musées dont là file d’attente fait le tour des bâtiments.
On rejoint Asakusa à pied, où on peut visiter un temple.
L’activité principale est de donner une offrande pour pouvoir tirer un bâtonnet avec un symbole. Ensuite il faut retrouver le symbole pour récupérer un bon (ou un mauvais présage), si le présage est mauvais il faut prier puis tout recommencer…
Akihabara est le centre de la culture geek/otaku à Tokyo. Des dizaines de boutiques présentent des figurines, pour la plupart impossibles à trouver en France, ou encore des mangas, peluches/goodies, salles de jeu, et électronique. Encore une fois on a pas forcément envie de se charger le premier jour, et on ne fait que visiter.
Les sous-sols des gares et centre commerciaux abritent souvent un étage de traiteurs, avec des centaines de bonnes choses à manger, ça me permet d’avoir des suhis alors qu’Estelle n’aime pas ça, et de prendre cette photo:
On sera réveillés un soir par un tremblement de terre assez fort (5.6), mais qui secoue surtout beaucoup plus au 6ème étage…
Le lendemain on préfère partir à pied pour découvrir des quartiers plus résidentiels, et moins touristiques que la veille. Et on arrive au bout de deux heures de marche et de visite à Shinjuku puis Shibuya, deux quartier d’affaires très animés.
On en profite même pour monter tout en haut de ce gratte-ciel, où on peu admirer la vue sur la ville, qui s’étend à perte de vue. Par un temps un peu plus dégagé sur les montagnes on aurait pu apercevoir le mont Fuji.
Dans ce parc au centre de la ville, se situe un magnifique temple, dédié à un ancien empereur. Des milliers d’arbres ont été donnés par les Japonais à la mort de l’empereur pour former cette forêt autour du temple.
On finit notre journée sur le quartier de Shibuya, qui est noir de monde. On passe du temps à observer la foule traverser ce carrefour.
Le cinquième jour de visite de Tokyo (On parlera de nos excursions dans un autre article!), je retrouve Estelle à Shibuya vers midi: elle a un programme sportif assez chargé et devait faire son entraînement physique dans un parc.
On visite Harajuku où les adolescents se baladent souvent déguisés, et où l’on trouve des dizaines de boutiques d’accessoires de cosplay.
On enchaîne ensuite sur le quartier de la gare de Tokyo, avec le jardin du Palais impérial. Je réalise très très tard que s’il est impossible de visiter le Palais, c’est qu’il y a toujours un Empereur qui y habite…
Le dernier jour nous partons à 1h de train de la ville à Kamakura, une petite ville qui fait office de station balnéaire en été. C’est la première journée où il ne fait pas beau, mais on est bien équipés.
On commence par visiter un temple un peu perdu. On y accède en passant par une grotte, et s’il n’y a pas grand chose à voir le cadre est très sympa. Puis un autre temple abrite un énorme Bouddha.
On laisse passer une grosse averse en goûtant à toutes les pâtisseries de la rue commerçante, puis on va visiter un dernier temple.
Sur le chemin du retour je découvre dans le guide que le quartier où on a passé déjà 7 nuits a le plus grand Pokemon Center, une boutique dédiée a la franchise Pokemon. On passe une heure à regarder tous les goodies et à se retenir de tout acheter.
Voilà pour Tokyo! J’ai pour ma part beaucoup apprécié ma première expérience au Japon, même si par moments je pense encore beaucoup à la Nouvelle-Zélande et à cette page qui se tourne.
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