Wet coast
Le lendemain, on rejoint la West Coast (la zone la plus pluvieuse de Nouvelle-Zélande avec le Fiordland et une des plus pluvieuse du monde également… Selon les endroits environ 6m de pluie annuels…) et les beaux paysages des alentours de Punakaiki. On fait plusieurs promenades dont une en voiture sur une piste conseillée la veille par un gars du coin qui nous emmène dans le » bush », entouré par de hautes falaises. On se promène ensuite le long de la rivière Pororari, toujours dans un cadre majestueux et après quelques acrobaties on va tremper les pieds dans l’eau.
On termine par une visite aux pancake rocks qui font la renommée de Punakaiki. Ce sont d’étranges et uniques formations rocheuses en mode empilement stratifié de roche. Mais le plus impressionnant c’est la marée haute qui s’engouffre en vagues énormes dans les rochers.
On profite un moment du spectacle avant de refaire un peu de route qui nous dévoile les premiers aperçus sur les Alpes du Sud (la chaîne montagneuse de l’île du sud). C’est super beau et on est d’autant plus ravis de découvrir que dans le camping où on a décidé de se poser ce soir là, la vue est sublime. C’est un des campings du DOC (department of conservation) et comme souvent ce n’est pas cher et en pleine nature (évidemment il n’y a pas d’eau chaude ni d’électricité). En tout cas notre camping du jour est au bord d’un grand lac paisible avec vue sur les sommets enneigés et le coucher de soleil.
On se réveille tôt car la météo doit se dégrader en début d’après-midi. Du coup on file rapidement vers les glaciers Franz Josef et Fox.
Le midi, on s’accorde un resto et comme le temps se dégrade effectivement on décide de ne pas passer plus de temps ici et on reprend la route vers le sud. On s’arrête plusieurs fois en chemin pour de petites excursions dont une qui devait nous permettre d’apercevoir des pingouins à crêtes, une espèce menacée. On est arrivé sur une plage devant une mer déchaînée (la mer de Tasman n’a pas franchement l’air commode…) et à marée haute. Les jumelles braquées sur les flots j’ai tout de même réussi à repérer un pingouin aux milieu des vagues histoire de ne pas repartir bredouille.
On fait escale pour la nuit à Haast (de toute façon impossible d’aller plus loin, le soir la route est coupée à partir de 6 heures pour cause d’importants éboulements…) dans un camping confort pour pouvoir recharger les batteries de l’appareil photo. On dira ce qu’on veut mais une douche chaude c’est bien agréable et une cuisine c’est pratique !
La journée suivante permet d’élire Victor plus grand boulet de la terre. Tout d’abord, la nuit est mouvementée : il y a tellement de vent qu’au moment de la cruciale pause pipi de 3h du matin (celle où on hésite 1h avant de sortir en se disant que c’est bientôt le matin, mais en fait non et du coup il faut courir dans la pluie et les rafales de vent), Victor pas encore réveillé m’annonce que l’on n’est plus au même endroit. C’est rigolo les somnambules.
Le matin on quitte donc le petit hameau de Haast et la West Coast pour atteindre Wanaka. Le paysage se dégage par moment des nuages pour révéler des sommets enneigés. On descend de voiture pour admirer une cascade après une heure de route et là c’est le drame. Victor se rend compte qu’il a oublié sa veste de rando de super qualité au camping… Et c’est parti pour un demi-tour : je gagne en aisance sur les routes de montagne… Évidemment on se tape 2 pauses de 25 minutes à cause du chantier de déblaiement des éboulis : c’est une bonne matinée… Et oui, Victor a bien retrouvé sa veste au camping ! Finalement à mi journée on quitte la West Coast pour de bon !
Oui Yacine, je crois qu’il y a vraiment une poussière sur le capteur de mon apn…