Le Fiordland, plus bel endroit du pays ?

Le road-trip continue !

Nous voilà à Te Anau. Le logement est très chouette (un peu moins pour Victor :p) : on est en auberge de jeunesse mais dans une petite maison à part avec une chambre de 4 pour nous et une chambre de 2 occupée par d’autres personnes. Victor se dévoue pour dormir en dortoir dans l’AJ et après la découverte de la mission lessive et du partage d’une salle de bains pour 6 personnes, on peut aller dormir ! Le lendemain, le temps est maussade le matin et pluvieux l’après-midi du coup on a adapté le programme initial et inversé quelques activités. Ce sera donc Wildlife center à 9h30 pour rencontrer kea, takahe et autre kaka à l’heure du repas.

Un takahe qui vient chercher son petit-dej

Un takahe qui vient chercher son petit-dej

Après une brève promenade au bord du lac Te Anau et la recherche d’un endroit abrité pour pique-niquer (les arbres c’est pratique), nous faisons une excursion aux « glowworm cave ». On commence par traverser une partie du lac Te Anau en bateau puis on accoste à l’entrée des grottes. Après quelques minutes d’acclimatation à la pénombre et de marche dans les tunnels où l’eau se fraye un passage à grand renfort de cascades, on aperçoit les premiers points lumineux verts/bleus des vers luisants (désolée, photo interdite donc je laisse votre imagination – ou bien google images- faire le travail). Il faut faire attention car à force de marcher la tête levée vers la voute on se cogne facilement… Finalement, on prend place dans une barque où dans le silence et l’obscurité on s’enfonce au coeur de la grotte principale. C’est assez magique et cela ressemble à un ciel étoilé. Ce qui est moins magique c’est de découvrir en sortant l’apparence réelle de la bestiole (une grosse larve très moche qui produit de la lumière pour attirer les insectes et pouvoir manger – plus ça brille, plus elle a faim…), ainsi que les nuées de sandflies qui sont ravies que l’on se promène dans la forêt…

Lac Te Anau

Lac Te Anau

Baie aux abords des glowworm cave

Baie aux abords des glowworm cave

Et au milieu coule une rivière

Et au milieu coule une rivière

En milieu d’après-midi, on prend la Milford road sous la pluie pour rejoindre Milford Sound (le fjord le plus accessible). L’avantage de partir à cette heure là c’est que l’on évite tous les autobus partis en excursion à la journée. On s’arrête brièvement à quelques endroits mais la vue est bouchée par les nuages alors on profite des dizaines de cascades qui ruissellent sur les falaises.

Ca dégouline de tous les côtés

Ca dégouline de tous les côtés

Après une brève entrevue de Milford Sound sous les nuages en arrivant, on part se poser au lodge avec nos amies les sandflies. Là on fera face au mystère des vacances : nous avons une chambre de 5 réservée mais il y a les affaires de 2 personnes dans notre chambre qui n’ont apparemment pas fait le « check-out » alors que toutes les clés sont à la réception. Les affaires se font sortir par le personnel et nous pouvons prendre nos quartiers :p. Avec l’aide de mes 2 commis de cuisine (Victor et Benjamin), on prépare un curry de compétition, mais tout le monde est affamé et il n’y aura pas de reste ! Pour digérer, on part se faire ponctionner le sang par les sandflies en regardant la lumière décliner sur Milford Sound. Maman, Charlotte et Benjamin cherchent des coquillages parce qu’ils trouvent qu’on ne les nourrit pas assez et veulent faire des réserves. Du coup, on rentre prendre le dessert et tester le Christmas pudding (y’a du brandy, hips, et c’est pas un Monaco celui-là Beefounet :p).

Misty Milford Sound

Misty Milford Sound

Apparemment  les sandflies ne sont pas moins actives à la nuit tombée...

Apparemment les sandflies ne sont pas moins actives à la nuit tombée…

Dimanche 28 décembre : il fait beau et on va pouvoir admirer le Fiordland dans toute sa splendeur ! On commence la journée par une croisière sur Milford Sound à 10h dans le plus petit bateau de la flotte. Il y a moins de monde et il est plus proche des falaises. Pendant que Benjamin profite du café et du thé gratuit et à volonté, on prend la meilleure place sur le pont et on la squatte pendant toute la traversée. Que c’est beau… Cette fois on est même pas malade avec Victor aux abords de la mer de Tasman et Charlotte s’amuse comme une petite folle quand le bateau prend les creux des vagues. Un petit coucou à la colonie d’otaries et on rentre au port. Hop, retour sur la route après un pique-nique avec vue sur Mitre Peak qui est enfin sorti de son nuage.

Surpriiiise : il fait beau !

Surpriiiise : il fait beau !

La meilleure place sur le pont !

La meilleure place sur le pont !

Je ne savais pas quelle photo choisir

Je ne savais pas quelle photo choisir

Alors j'en ai mis plein !

Alors j’en ai mis plein !

Si vous regardez bien, vous aussi vous verrez les otaries

Si vous regardez bien, vous aussi vous verrez les otaries

Hop, les deux soeurs

Les deux soeurs

Le petit panorama en bonus...

Le petit panorama en bonus…

Comme quoi, je n'ai pas pris le trépied pour rien !

Comme quoi, je n’ai pas pris le trépied pour rien !

Sous le soleil, c’est tout autre chose et on fait de nombreuses pauses photos sur le chemin. Au sortir d’Homer Tunnel, on fait une première halte improvisée pour se dégourdir les jambes : les jeunes veulent toucher la neige là-haut alors c’est parti pour la traversée du champ de cailloux. Petite bataille de boules de neige une fois arrivés et  on redescend pour se retrouver nez à nez avec 3 keas sur le parking !

Sur la route

Sur la route

Avant/après

Avant/après

Non pas de neige sur moiiii, j'ai l'appareil photoooo !!!

Non !! Pas de neige sur moiiii, j’ai l’appareil photoooo !!!

 

C'est vivifiant

C’est vivifiant

Si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le phénix des hôtes de ces bois !

Si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le phénix des hôtes de ces bois !

On roule à nouveau jusqu’à The Divide : le point de départ ou d’arrivée de la Routeburn Track (une randonnée de 3 jours très populaire) et on s’engage sur le chemin de randonnée pour monter à Key Summit. On l’avait déjà fait avec Victor lors de notre première venue et c’est tellement beau là-haut quand la vue est dégagée que l’on voulait la refaire ! Après une montée rapide, nous voilà donc à admirer de tous nos yeux ce qui est probablement l’une des plus belles régions du monde. Au bout du chemin, on croise par hasard un couple qui nous conseille de continuer sur un chemin que l’on ne voyait pas car dissimulé par une grosse mare d’eau. Ravis, on suit ce conseil et après avoir pataugé quelques minutes dans la boue d’un petit bois, on se retrouve sur un chemin désert au milieu des montagnes avec un panorama à 360° : magique.

On se sent tout petit...

On se sent tout petit…

Selon certains membres de la troupe, ces deux mares figurent les îles du nord et du sud de la Nouvelle-Zélande

Selon certains membres de la troupe, ces deux mares figurent les îles du nord et du sud de la Nouvelle-Zélande

Dans la troupe y'a pas d'jambe de bois

Dans la troupe y’a pas d’jambe de bois

Brace yourselves, panoramas are coming…

Vue depuis Key Summit

Vue depuis Key Summit

Autre vue depuis Key Summit

Autre vue depuis Key Summit

Toujours plus haut, toujours plus beau.

Toujours plus haut, toujours plus beau.

Perdus dans l'immensité sauvage du Fiordland

Perdus dans l’immensité sauvage du Fiordland

A un moment, il nous faut pourtant faire demi-tour car la réception de l’auberge ferme à 21h et il nous reste un peu de route. On quitte à regret ce petit coin de paradis. Au retour sur Te Anau, on est affamé et on s’offre un gros burger au restaurant !

En tout cas, avec Victor on vous confirme que le Fiordland fait partie de notre top 3 des plus beaux paysages vus par nous jusque là (tous pays confondus)…

Fin du périple dans un prochain article !

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