Escale à Sydney
Vacances !! Après une dernière semaine occupée par le rangement, le nettoyage et l’éparpillement de nos affaires à droite à gauche chez des copains, nous quittons la Nouvelle-Zélande samedi 8 août.
Première étape : Sydney. Avec 2h30 de vol au lieu des 3h15 annoncées, les vacances commencent bien ! Nous sommes accueillis comme des princes par Myriam qui vient nous chercher à l’aéroport samedi soir et nous héberge pour trois nuits. Après un premier tour en ferry jusqu’à Circular Quay pour admirer le Sydney Harbour Bridge et l’Opéra de nuit, nous rentrons dormir.
Dimanche matin, nous partons pour le classique tour de l’Opéra et des Botanic Gardens. Il fait un temps superbe et 25°C de plus qu’à Christchurch où il neige au même moment. C’est déjà l’été pour nous !
Après une pause déjeuner au pied de l’opéra à nous battre contre les mouettes pour manger nos burgers, nous déambulons dans Sydney à travers les Rocks (le quartier historique du centre) puis en traversant le Harbour Bridge.
Avant de rentrer, nous faisons une halte à Cockatoo Island, ancienne prison, reconvertie en chantiers navals, à leur tour abandonnés mais visitables. C’est un endroit un peu étrange où l’on peut même camper (d’après Myriam c’est très populaire, malgré le manque de glamour du campement au style militaire…). Après avoir essuyés les menaces de centaines de mouettes en période de nidation, sans trouver le chemin pour le bar où nous sommes censés aller boire un verre, nous allons fêter l’anniversaire de Myriam autour d’un bon repas libanais.
Le lendemain, Victor et moi faisons une excursion aux Blue Mountains. En transport en commun c’est un peu long (2h), mais cela nous permet de retrouver la bonne habitude de courir après les trains… Victor est en très petite forme (rhume + bronchite) mais il tiendra tout de même bon toute la journée. Les Blue Mountains n’ont de montagnes que le nom et s’apparentent plutôt à un large canyon dont la vallée est recouverte d’eucalyptus. Pour la partie « blue » par contre, c’est en effet réaliste. La teinte bleutée de la vue est due aux eucalyptus qui dégagent une brume légèrement bleue.
Nous commençons notre journée par une randonnée de quelques heures qui nous permet d’avoir de beaux points de vue sur les Blue Mountains en longeant le haut du canyon, puis en descendant à flanc de falaise.
Ayant commencé tôt, nous ne croisons presque personne pendant un long moment. Les cacatoès annoncent cependant bruyamment leur présence. Notre marche nous emmène ensuite jusqu’à la « Valley of water » avant de remonter en haut de la falaise et de boucler le circuit.
Puis nous attrapons un train qui nous emmène à la station suivante, d’où une nouvelle marche de quelques kilomètres nous permet d’atteindre le point de vue le plus célèbre des Blue Mountains : Echo Point et son superbe panorama sur les « three sisters ».
Après une nouvelle course pour attraper le train retour (il y a un seul train par heure…), nous rentrons vers 18h30 et passons une dernière soirée avec Myriam (et Myriam sa coloc, et Rocky le pug).
Mardi, Victor est encore plus KO que la veille et après s’être shooté au Rhumex, nous partons pour une dernière demi-journée de promenade dans Sydney. Vu son état, nous optons par un tour tranquille à nouveau dans le centre de Sydney. Nous commençons de manière très agréable par un gros sprint pour attraper le ferry qui a cinq minutes d’avance, ce qui n’arrange pas les poumons de Victor… Le temps reste au beau fixe et nous permet de nous promener depuis Darling Harbour jusqu’aux Rocks.
Nous y faisons une pause brunch à l’incontournable Pancake on the Rocks avant de retourner une dernière fois au Botanic Garden où nous nous posons pour une petite sieste en regardant les groupes de coureurs faire du fractionné.
Puis il est temps de reprendre le ferry jusqu’à chez Myriam pour récupérer nos affaires et filer à l’aéroport (et tester le service Uber par la même occasion. Ou comment se payer un coup de stress inutile avant de prendre l’avion parce que l’appli du chauffeur ne fonctionne pas et que donc il ne peut pas démarrer sa course. Long story short, on arrive à l’aéroport un peu plus tard et un peu plus transpirants que prévu et nous sommes fin prêts pour les 24h de vol qui nous reste – hors escale bien sûr).
Bilan : Sydney, c’est toujours aussi magique à visiter mais nous avions perdu l’habitude des grandes villes et du stress qu’elles créent invariablement. Oui, la Nouvelle-Zélande laisse quelques traces…
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