Undoubtfully beautiful

Jeudi 9 octobre matin, une fois que Victor a retrouvé toutes ses affaires (il passe son temps à les paumer dans le van : l’autre jour il a passé 10 minutes à chercher sa polaire alors qu’il était assis dessus…) on est prêt pile poil à l’heure où on peut retourner au wildlife center de Te Anau pour voir le « bird feeding » (le moment où ils donnent à manger aux oiseaux). Du coup on a l’occasion de s’approcher un peu plus près de certains oiseaux rares et Victor peut poursuivre sa grande histoire d’amitié avec les canards.

Je n'invente rien !! Victor est vraiment pote avec les canards

Je n’invente rien !! Victor est vraiment pote avec les canards

On rejoint ensuite Manapouri, petit bled situé au bord du lac du même nom d’où part notre excusrion de 24h vers Doubtful Sound, un autre fjord plus isolé et beaucoup moins fréquenté que Milford Sound (même si on a eu la chance d’avoir Milford Sound un peu pour nous tout de même). Le voyage commence par la traversée du lac Manapouri, et sous le soleil s’il vous plait. Le lac est très beau : entouré de hautes montagnes boisées, le tableau est superbe.

Lac Manapouri

Lac Manapouri

Arrivés au bout du lac, il faut traverser en bus la portion de terre qui nous sépare encore de Doubtful Sound. Cette route de 22km fut la plus chère de l’histoire de la Nouvelle-Zélande, cela nous est suffisamment répété pour qu’on le retienne… Déjà car l’environnement est carrément hostile : 4 à 7m d’eau par an, la neige, la végétation, les chutes de pierre, j’en passe et des meilleures… On arrive tout de même au fjord et on embarque sur notre bateau. Une petite cinquantaine de touristes, le bateau n’est pas plein, on a même un dortoir pour 4 rien que pour nous deux. Au programme : parcourir le fjord jusqu’à la mer de Tasman avec en chemin une grosse heure de kayak. On a une chance incroyable de voir Doubtful Sound sous le soleil et on ne perd pas une miette du spectacle.

Le lieu est sublime, et je pèse mes mots. Imaginez vous entourés de falaises boisées qui tombent quasi à pic dans une eau si sombre que le qualificatif d’or noir lui convient à merveille, ajoutez à cela des dizaines de cascades qui ruissellent plus ou moins puissamment sur la roche et vous n’aurez qu’une vague idée de la beauté des lieux. Raser les flots en kayak rend l’expérience encore plus belle.

Wow...

Wow…

On se sent plus petit et plus insignifiant... Mais heureux !

On se sent plus petit et plus insignifiant… Mais heureux !

Je vous ai déjà dit que c'était super beau ?

Je vous ai déjà dit que c’était super beau ?

Les abords de la mer Tasman nous enchantent moins : ça secoue et même l’observation des phoques et des pingouins à crêtes ne réussissent pas à faire oublier le mal de mer. Ca finit par passer avec le repas. Après ça on a encore mal au coeur, mais cette fois parce qu’on a trop mangé…

Un drôle d'oiseau

Un drôle d’oiseau

 

Crépuscule

Crépuscule

Le lendemain, on découvre le fjord sous un autre visage : entouré de brume et mystérieux. C’est encore autre chose de voir le bateau fendre l’eau noire et immobile dans cette atmosphère voilée. Cet endroit est fabuleusement enchanteur. Au retour, même le lac Manapouri parait plus fade…

C'est un fameux trois mâts

C’est un fameux trois mâts

Réflections matinales

Réflections matinales

Cette photo n'est pas en noir et blanc

Cette photo n’est pas en noir et blanc

On décide de quitter le Fordland par le chemin des écoliers : la southern scenic route. Notre destination suivante se trouve à l’extrême sud de l’île du sud : la région des Catlins. Isolée, peu visitée et riche en faune locale. Après quelques heures de (belle) route on fait une première pause pour se dégourdir les jambes près d’un phare. En arrivant sur la plage, on se retrouve nez à nez avec trois grosses bêbêtes qui paressent sur la plage.

Whapapa lighthouse

Whapapa lighthouse

Il n'y a pas que du sable et des rochers sur cette plage...

Il n’y a pas que du sable et des rochers sur cette plage…

Seconde halte quelques kilomètres plus loin dans une baie pour tacher de repérer des « yellow eyed penguins » : une espèce endémique rare et menacée. On en repère un premier presque tout de suite : il est sous les feuillages en train de rejoindre son nid et au bout d’une longue observation, un second finit par sortir de la mer pour rejoindre le rivage.

Le papa pingouin, le papa pingouin...

Le papa pingouin, le papa pingouin…

On est heureux comme des gosses : des phoques et des pingouins dans une même soirée, la vie est belle ! Petit camping gratuit pour conclure tout ça !

On poursuit notre parcours de la région des Catlins par deux courtes ballades en forêt pour voir des cascades (j’aime bien les cascades).

Glouglou

Glouglou

La côte des Catlins

La côte des Catlins

Nugget Point

Nugget Point

Puis une nouvelle promenade sur une grande et belle plage déserte pour voir d’autres phoques (on ne s’en lasse pas). On se promène tranquillou sur la plage et on passe gentiment à côté de 3 phoques qui ne se soucient que très peu de notre présence. C’est assez cool…

Mémère fait la sieste

Mémère fait la sieste

Tu connais l'histoire des oeufs dans le frigo ??

Tu connais l’histoire des oeufs dans le frigo ??

Ensuite, il est temps de quitter ces régions isolées pour remonter peu à peu vers le nord. En soirée on rejoint donc Dunedin et la civilisation.

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2 réponses

  1. Cécile dit :

    ça donne vraiment vraiment envie de venir vous rendre visite !!

  2. estelle dit :

    Mais venez donc !!!

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