Lava-ly week-end

Ce week-end, une fois encore, le beau temps était de la partie. Plutôt que de nous reposer nous avons donc profité au maximum de la montagne. Et le tout en musique grâce à la « lava song » du nouveau petit film d’animation Pixar, vu la veille. Sérieusement, j’ai eu cette musique dans la tête (jour ET nuit) pendant plus de 48h…

Samedi, après un réveil douloureux (et en retard) à 6h30, nous partons peu après 7h avec Kim et Florian pour une journée de snowboard à Porters. Il y a (beaucoup) de monde : c’est les vacances scolaires en NZ et en Australie et le week-end le plus chargé de l’année sur les pistes (la station de Mt Hutt a du refuser des skieurs une fois ses deux parkings pleins…). Un peu d’attente aux remontées donc, mais la neige est bonne, les pistes restent calmes et le paysage est superbe.

Vue depuis les pistes

Vue depuis les pistes

Lac Coleridge et Alpes du Sud

Lac Coleridge et Alpes du Sud

Skieurs et snowboarder

Skieurs et snowboarder

Les fesses au frais

Les fesses au frais

Quelques péripéties m’occupent pendant un moment : une vis de ma fixation lâche sur les pistes et je ne peux plus attacher qu’un seul pied à la planche… Ca va être facile de redescendre pour faire réparer ça. Après une recherche de vis infructueuse dans la neige (à côté de ça, trouver une aiguille dans une botte de foin est un jeu d’enfant), nous en appelons à notre côté Bob le bricoleur et dégotons grâce à la « ski patrol » un morceau de fil de fer qui servira temporairement de vis.

Mac Giver est dans la place

Mac Giver est dans la place

Ca tient jusqu’en bas, je passe à l’atelier faire réparer ça et nous en profitons pour manger notre pique-nique. Il fait très très frais dans l’ombre et on remonte vite sur les pistes après le déjeuner. Haha, surprise, au moment d’attacher ma fixation au pied gauche (celle qui vient d’être réparée), je m’aperçois qu’ils ont oublié un morceau (celui qui permet de tenir le pied). Bon, mieux vaut en rire, je gagne le droit de redescendre par le télésiège et de retourner à la boutique ou le québecois qui a fait la boulette s’excuse platement.

Toute seule sur mon télésiège

Toute seule sur mon télésiège

Kim m’a gentiment accompagnée et nous pouvons enfin aller profiter des pistes qui se vident petit à petit au fil de l’après-midi. On retrouve les garçons en haut et on se fait une pause photo avec superbe point de vue.

Cheers

Cheers

Panorama sur le lac Coleridge, les Alpes et le Pacifique à gauche

Panorama sur le lac Coleridge, les Alpes et le Pacifique à gauche

A partir de 15h, il n’y a plus personne aux remontées ni sur les pistes et c’est vraiment agréable.

En plus de l'heure dorée et de l'heure bleue (bien connues des photographe), ici il y a une heure pastel...

En plus de l’heure dorée et de l’heure bleue (bien connues des photographe), ici il y a une heure pastel…

Retour à la maison vers 19h avec en tête une sortie randonnée le lendemain. On prend les mêmes et on recommence. Le rendez-vous est donné cette fois vers 8h30 pour grappiller un peu de sommeil le dimanche matin. Mat est aussi de la partie et après avoir loué des raquettes, nous partons tous les cinq vers Porter Pass, avec une agréable bande musicale pour accompagner notre trajet. Nous avons dans l’idée d’atteindre tout d’abord Foggy Peak (1741m) puis de continuer sur la crête. Comme nous démarrons la rando assez tard, nous savons qu’il y a peu de chance que nous atteignions le point culminant qui est Castle Hill Peak (1998m – mais avec la neige, ça fait facile 2000m !). La montée est un peu longuette mais pas trop dure et dans une neige toute duveteuse.

Il neiiige

Il neiiige

Florian s’arrache les cheveux de ne pas avoir pris ses skis à chaque fois que l’on croise des gens en ski de randonnée. Depuis Foggy Peak, nous avons une belle vue panoramique sur les plaines du Canterbury, la Péninsule de Banks poudrée de neige et les montagnes des Alpes du Sud.

Vue depuis Foggy Peak

Vue vers l’ouest depuis Foggy Peak : lac Lyndon et les Alpes

Vue vers l'est : plaines du Canterbury, péninsule de Banks et océan Pacifique

Vue vers l’est : plaines du Canterbury, péninsule de Banks et océan Pacifique

Presque en haut !

Presque en haut !

Nous continuons notre avancée en suivant la crête et Victor et moi avons enfin l’occasion de tester nos crampons. Le test est concluant ! Au final, contrairement à nos copains, on ne se servira pas des raquettes.

Crête jusqu'à Castle Hille Peak

Crête jusqu’à Castle Hill Peak

Into the wild

Into the wild

Après une pause déjeuner qui nous transforme petit à petit en glaçon grâce au vent qui se lève légèrement sur la crête (il ne doit pas faire plus de -10°C en température ressentie), nous terminons notre avancée au point 1842, juste avant l’ascension finale vers Castle Hill Peak.

Photo de groupe

Photo de groupe

Surplomb rocheux

Surplomb rocheux

L’heure tourne, et même si Victor et moi sommes très tentés par ce dernier effort, nous décidons de ne pas lâcher nos compagnons et nous faisons donc demi-tour tous ensembles.

Gniiii, on y était presque

Gniiii, on y était presque

La crête en descente. C'est plus rapide.

La crête en descente. C’est plus rapide.

Avant d’atteindre à nouveau Foggy Peak, nous faisons une petite course sur les 100m de dénivelé positif (histoire d’être sûr d’être bien crevé avant la descente finale) et c’est bibi qui gagne :p. Les crampons sont bien utiles sur la descente même si Victor préfère la technique de la luge, bientôt rejoint par Mat qui en a assez de glisser avec ses raquettes. Quant à Florian, pour se consoler de ne pas skier, il tente la technique du ski en raquettes.

Hop hop, tout le monde descend.

Hop hop, tout le monde descend.

Estelle Sherpa

Estelle Sherpa

Sur les fesses

Mode luge activé

Lumière de fin d'après-midi sur le lac Lyndon gelé et les Alpes

Lumière de fin d’après-midi sur le lac Lyndon gelé et les Alpes

Bonne nouvelle, nous arrivons à la voiture pile à temps pour atteindre Sheffield avant la fermeture de la « pie shop ». Effectivement, nous passons la porte de la boutique à 16h58…

Nous rentrons épuisés de notre week-end et le réveil du lendemain est difficile pour tous les cinq.

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