Dernière excursion hivernale

Les vacances et l’été approchent (hiiiiiii !!!). Nous avons des dizaines de choses à préparer avant de partir car nous rendons notre logement actuel dans deux semaines et devons signer un nouveau contrat pour une chouette maison au sud du centre-ville (nous sommes au nord actuellement). Plus de place, plus de soleil, un vrai petit jardin et une grande chambre d’amis (sans compter l’économie de presque quatre semaines de loyer :p). Vous venez quand visitez le plus beau pays du monde (pas objective, moi ?) ?

Samedi dernier nous avons réglé son compte à Mt Somers. Lors de notre première randonnée de deux jours dans le pays, nous avions parcouru la Mt Somers track qui fait le tour de cette petite montagne mais nous étions trop fatigués pour rajouter l’ascension du sommet. L’excursion au sommet constitue une bonne journée de marche avec un dénivelé de +1200/-1200m qui a laissée quelques souvenirs à nos quadriceps (surtout la partie -1200…).

Nous commençons la randonnée en forêt, mais cela ne dure pas et nous nous retrouvons rapidement au soleil à transpirer sous une chaleur franchement printanière. La journée est superbe : pas un nuage sur les plaines de la Bretagne armoricaine du Canterbury, même si en altitude le vent souffle.

Mt Somers (c’est celui de droite hein, pas la colline de gauche !)

Il. Fait. Trop. Chaud.

Après une heure et demie de montée tranquille, les choses sérieuses commencent (mais à l’ombre, ouf) et nous entamons l’ascension de Mt Somers. On n’avance pas franchement vite : Victor a mal au genou et je tâche de respirer entre deux quintes de toux. Après une nouvelle heure et demie d’ascension raide, quelques chaussages et déchaussages de crampons et une rencontre avec un opossum mort (pas de chance, j’ai rempli ma gourde de neige juste à côté, avant de sursauter au hurlement de terreur de Victor un mètre plus haut), nous arrivons sur la petite crête finale puis au sommet des 1688m de Mt Somers en même temps qu’un groupe lourdement équipé qui part ensuite rejoindre une hut (le circuit a l’air sympa, on note pour une prochaine fois !).

Vue sur Mt Hutt et son massif, et sur le nord du Canterbury

Le plus dur est fait !

J’ai faim.

Youpi, enfin en haut, on va pouvoir manger ! (quelle est cette règle tacite stupide qui veut qu’on atteigne le sommet avant d’avoir le droit de déjeuner ?)

Nous embrassons le panorama et faisons une pause déjeuner assez courte car fraîche et venteuse. On réalise que cette grosse montagne plus haute que les autres au loin, c’est Aoraki/Mt Cook et on trouve ça chouette.

Victor mesure les risques d’une pause pipi dans les conditions actuelles de vent.

Mt Somers Range, Old Man Range ; point culminant : Mt Taylor à 2333m

Les jolis reliefs des Alpes enneigés avec Mt Cook en guest star en plein milieu

Puis c’est le moment de descendre.

Par monts et par vaux

Canterbury, morne plaine.

Les crêtes, c’est chouette

Nouveau chaussage de crampons bien utile pour traverser la grosse plaque de neige dure et pentue du début de descente et ensuite c’est parti pour une séance de musculation des quadriceps (entre deux glissades sur les fesses). C’est long et pénible mais on finit par en venir à bout. Nous atteignons avec soulagement la bifurcation vers le parking et retrouvons la voiture après sept heures d’escapade.

Pfiou, enfin !

Vue plein sud

L’ombre de Mt Somers sur les plaines

Le lendemain, il fait un temps superbe sur Christchurch, idéal pour l’entrainement féminin d’ultimate du début d’après-midi. Puis je rejoins Victor pour la visite de ce qui s’avèrera être notre futur logement avant une pause goûter en terrasse au bord de l’Avon et encore un peu de frisbee parce qu’il fait trop beau pour rentrer s’enfermer ! Un dimanche reposant et qui sent bon le printemps !

Le week-end prochain, c’est ultimate au programme pour tous les deux. Du coup, c’était déjà notre dernière excursion hivernale en Nouvelle-Zélande puisque nous serons de retour en septembre qui signe le début du printemps !