Découverte de la Golden Bay
Après quelques semaines de silence, nous revoilà pour vous raconter notre week-end de Pâques.
Les deux week-ends précédents, j’étais à Wellington pour un camp d’entrainement pour Londres avec l’équipe master, puis pour les championnats féminins, que nous avons gagné avec notre équipe de Christchurch (pas mal pour une équipe de vieilles) !
Comme nous avions quatre jours de week-end pour Pâques, nous sommes allés découvrir un coin de l’Ile du Sud que nous ne connaissions pas : la Golden Bay. La route est longue pour y arriver : environ six heures jusqu’à Takaka, porte d’entrée de la région.
En chemin, nous nous ébahissons de la hauteur d’eau des rivières, et le cours d’eau en bordure du camping n’y fait pas exception.
Vendredi matin, nous arrivons à Takaka où notre programme est d’aller grimper à Paynes Ford Reserve : un haut lieu d’escalade du pays. Mais après la pluie de la veille la roche est encore mouillée. Nous partons donc plutôt explorer la région. Première escale aux Te Waikoropupu Springs (plus communément appelés Pupu Springs – c’est quand même plus facile à retenir !) où nous admirons l’eau extrêmement pure d’un cours d’eau, sacré pour les Maoris.
Nous filons ensuite jusqu’à la pointe nord de l’île et sa longue langue de sable : Farewell Spit. Une promenade nous emmène longer le début de cette réserve protégée (dont l’accès est réglementé) pour observer les oiseaux marins (surtout des cygnes noirs et des huitriers) et nous perdre dans un désert sorti de nul part en traversant des dunes de sable.
Non loin de là nous rejoignons ensuite le cap Farewell, d’où un sentier nous emmène (non sans détour et traversage sauvage de champ de vaches) jusqu’à la magnifique plage de Wharariki.
Cerise sur le gâteau : c’est marée basse et des bébés otaries jouent dans des piscines d’eau de mer. Ils ne sont pas peureux pour deux sous et sont plutôt curieux et joueurs. L’un d’eux essaye de chopper les orteils de Victor, sans succès.
Après un long moment d’observation de ces petites bêtes, nous partons admirer la longue plage avant de retourner à la voiture bien fatigués. Nous restons donc camper sur place.
Samedi matin, après une petite promenade jusqu’à un joli panorama, nous retournons tenter notre chance à Paynes Ford.
Cette fois on peut grimper et l’on passe donc un long après-midi à découvrir la roche du coin. Victor se fait une frayeur en montant en tête une 19 (6a+) avec une belle chute de plusieurs mètres, mais sinon, c’est très chouette.
Nous finissons la journée par un bout de route jusqu’à un camping situé dans le Parc National d’Abel Tasman. Après un bon dîner de camping de luxe (des fajitas !), nous restons un moment à observer le magnifique ciel étoilé. Puis, coup de chance, alors que l’on va faire un petit tour sur la plage de nuit, nous assistons à un superbe lever de lune sur la mer. Une belle conclusion à la journée.
Dimanche matin, nous parcourons quelques kilomètres de l’Abel Tasman Coast Track, l’une des Great Walks du pays, sur laquelle nous avions déjà randonné. Nous rejoignons la belle plage d’Anapai Bay et nous approprions une petite crique cachée le temps d’une baignade.
Puis retour à l’immense camping de Totaranui et courte marche jusqu’à Skinner Point pour admirer ce panorama sur la baie de Totaranui.
Après un pique-nique sur la plage, nous retournons sur Takaka pour quelques heures d’escalade. Cette fois, nous campons juste à côté de Paynes Ford, dans un camping hippie réservé aux grimpeurs. L’ambiance est sympa, même si on reste au calme de notre côté.
Lundi, nous avons décidé de profiter encore un peu de l’endroit. Manque de chance, je ne me sens pas très bien depuis le milieu de la nuit (une petite indigestion, ça fait toujours plaisir – on est jeudi et je ne suis toujours pas remise, youpi). Nous décidons d’aller grimper à Pohara, à quelques kilomètres de Takaka où les falaises longent la mer (et la route aussi, mais bon, c’est quand même chouette).
Après trois voies sympas, il est temps de prendre la route du retour, toujours sous le soleil, qui ne nous aura pas quitté du week-end.
– J’adore le jeu d’acteur de Victor dans le désert
– Trop mignons les bébés otaries !
– C’est toujours aussi magnifique la NZ, la petite crique et les falaise (un air d’Etretat) m’ont fait rêver.
– Bravo pour l’ultimate, Estelle ! (du coup tu as des abdos bétons !)
Un abrazo los amigos.
Très beaux paysages. Les formes des rochers sont marrantes et les bébés otaries trop meuuugnons !
Mais une question me hante : Wharariki, c’est une plage japonaise dislexique ?
PS On sent quand même le côté français avec l’obsession pour la bouteille !