Val d’Anniviers

Depuis cet été, nous découvrons Genève, mais surtout la région. Début août, la fête nationale suisse nous a donné l’occasion de partir découvrir un petit bout des Alpes Suisses, dans le Val d’Anniviers, à environ 2h30 de Genève. 

Comme j’avais du temps, j’ai préparé un itinéraire. Victor avait juste fixé une contrainte : pas une trop grosse journée le premier jour (6 heures max de marche) pour se remettre en jambes gentiment.

On se trouve un petit camping à l’entrée du Val d’Anniviers pour passer la nuit de vendredi à samedi et le samedi matin, nous attaquons tout guillerets nos 1600 mètres de dénivelé positif du jour.

On repère le col que l'on devra passer plus tard dans la journée

On repère le col que l’on devra passer plus tard dans la journée

Et on repère notre premier objectif : le col et la cabane de Tracuit

Et on repère notre premier objectif : le col et la cabane de Tracuit

Première étape quelques heures plus tard à la cabane de Tracuit, à 3256m.

Cabane de Tracuit

Cabane de Tracuit (Ici les refuges s’appellent des cabanes.)

La fin de la montée est bien difficile, non pas techniquement, mais à cause de l’altitude. On profite du panorama grandiose qui s’offre à nous, au pied des glaciers et de quelques 4000, dont le Weisshorn.

Glaciers et le Weisshorn qui joue à cache-cache avec les nuages

Glaciers et hauts sommets : la Tête de Milon (3693m) juste derrière moi et le Bisshorn (4153m) à gauche

La cabane est située pile en haut du col

La cabane est située pile en haut du col

Bronzette

Bronzette

Beaucoup d’alpinistes sont venus profiter du long week-end et ça fait envie.

One day...

One day…

On pique-nique au chaud dans la cabane et j’en profite pour déclencher une petite crise de mal d’altitude. Après un litre de thé bien chaud, on repart pour la deuxième étape de la journée avec un col un peu difficile à passer et pas beaucoup d’indications sur les conditions. Heureusement, on croise la gardienne du refuge juste avant de repartir et elle nous rassure sur la faisabilité de notre plan. Les nuages s’amoncellent donc on ne traîne pas et on entame notre traversée d’un désert minéral avant un raidillon dans la neige et la caillasse jusqu’au col.

Petit névé d'été

Petit névé d’été

Quelques chaînes rendent possibles l’accession au col sans corde, mais je suis contente de ne pas avoir à descendre (ou plutôt désescalader) cette partie… Une fois au col, la vue s’ouvre sur le glacier de Moming et un chemin de crête nous mène en une petite heure à la cabane d’Arpitettaz, notre point de chute pour la nuit.

Sur la crête

Sur la crête

Cabane d'Arpitettaz

Cabane d’Arpitettaz

Quelques gouttes de pluie accompagnent notre arrivée, mais rien de bien méchant. On arrive après 5h55 de marche : contrat respecté !

L'endroit n'est pas trop mal

L’endroit n’est pas trop mal

Après une petite pause, nous ressortons profiter de la lumière de fin de journée.

Le glacier de Moming

Le glacier de Moming

Jeux de lumière

Jeux de lumière

La cabane d’Arpitettaz est toute mignonne ; ce sont des bénévoles qui la gardiennent et quand nous avions réservé, on nous avait demandé d’amener notre nourriture en nous précisant que les gardiens cuisineraient pour nous. C’est grand luxe, ça fait tout drôle après les refuges néo-zélandais. L’atmosphère est très conviviale en tout cas et nous sommes une vingtaine de personnes dont une majorité de Suisses. Nous avons amené des spaetzles et un vacherin et les gardiens nous font gratiner le tout au four. C’est hyper calorique et délicieux après une journée de marche !

Le lendemain, le ciel est un peu bouché lorsque nous descendons vers le lac d’Arpitettaz où nous découvrons un petit troupeau de lamas.

Les lamas, ça ne fait pas très suisse

Les lamas, ça ne fait pas très suisse

Vue sur le Val d'Anniviers

Vue sur le Val d’Anniviers

Le chemin nous fait ensuite redescendre dans la vallée avant de remonter longuement pour finalement atteindre la cabane du Grand Mountet.

La montée est presque finie...

La montée est presque finie…

Reste juste à crapahuter 45 minutes dans un pierrier

Reste juste à crapahuter 45 minutes dans un pierrier

Les glaciers dégoulinent de partout

A l’arrivée, les glaciers dégoulinent de partout

Je ne tente pas d'écrire les noms des sommets car c'est de l'allemande à rallonge

Je ne tente pas d’écrire les noms des sommets car c’est de l’allemande à rallonge

Petit panorama

Petit panorama de l’environnement

La cabane est beaucoup plus grande (et impersonnelle), mais ce n’est pas bondé donc ça va. Cette fois-ci, on a pris l’option demi-pension : à vrai dire il n’y a pas vraiment le choix puisqu’ils ne nous laissent pas utiliser notre réchaud dans la cabane. 

Le dernier jour, nous avions évoqué l’idée de traverser par le glacier pour faire une boucle complète mais avec la fonte de ce dernier, ce chemin là (qui restait de la randonnée car sur la partie terminal de la langue glaciaire recouverte de rochers) n’est plus accessible. Tant pis, nous rebroussons donc chemin et retrouvons le joli petit village de Zinal, relativement animé en ce jour de fête nationale.

Après quelques heures de route, nous sommes de retour en soirée et pouvons faire un tour au Parc des Bastions, un petit parc en plein centre-ville de Genève où sont organisées des animations pour l’occasion. Les pétards et feux d’artifice étaient en vente libre dans les magasins et on rigole bien en passant devant le stand de pompiers qui encadre l’activité tellement cela fait cliché de l’ordre suisse. En tout cas, c’était un chouette week-end, et on a hâte de retourner dans la montagne !

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1 réponse

  1. Pascal dit :

    Je crois qu’une photo de vos vacances en amérique du sud s’est glissée dans ce récit !
    En tous cas, pas beaucoup d’arbres dans ce coin-là…

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