Pinnacles in Mt Somers

Le dernier week-end de février (soit le dernier week-end d’été, snif), nous sommes partis en expédition rando-escalade à Mt Somers.

Le plan était de rejoindre la Pinnacles Hut à 6km du parking (3h de marche environ annoncées) pour y dormir et profiter de l’endroit pour grimper. Ce refuge se situe sur la Mt Somers track, qui fut notre premier randonnée avec nuit en hut en Nouvelle-Zélande. Florian, Kim, Becky et Lauri, nos compagnons habituels d’escalade sont de la partie et nous partons samedi matin sur les coups de 7h avec Kim et Florian. Arrivés au parking à 9h, nous constatons avec effroi qu’un groupe de 11 grimpeurs est sur le départ et que beaucoup de voitures sont déjà garées au parking. Le refuge a 19 places… Ca y est, Victor est en stress. Du coup nous chargeons en plus dans les sacs à dos déjà bien lourds (le matos d’escalade pèse un âne mort) nos matelas autogonflants au cas où il faille se résoudre à dormir par terre… Nous n’attendons pas Lauri et Becky qui ne sont pas encore arrivés et tâchons de prendre de l’avance sur le groupe encore au parking. Nous arrivons à mi chemin en 1h10 mais Victor augmente encore le rythme car une des personnes du groupe nous talonne ; nous faussons donc compagnie à Florian et Kim. Aura-t-on encore un lit dans le refuge ? Le suspens est intenable. Nous atteignons le refuge en un peu plus de deux heures, et si quelques personnes sont présentes, aucune ne reste pour la nuit, nous avons donc pour l’instant les 19 couchettes libres et l’embarras du choix. Victor peut souffler et réserver un matelas.

Vue sur Pinnacles hut et la zone de grimpe

Vue sur Pinnacles hut et la zone de grimpe

Pinnacles Hut

Pinnacles Hut

Florian et Kim nous rejoignent 15 minutes après puis quatre personnes du groupe de grimpeurs suivent. Nous réservons deux couchettes pour Lauri et Becky, en espérant qu’ils seront là avant que le refuge ne se remplisse. Il est assez tôt mais nous décidons de déjeuner pour profiter des lieux par la suite. Les rochers sont bien visibles depuis le refuge et nous empruntons une petite piste caillouteuse et encombrée de broussailles et de guêpes pour rejoindre notre premier point d’escalade. Il fait très chaud et nous sommes bien contents de trouver un rocher à l’ombre pour commencer gentiment. On passe un très bon après-midi à découvrir la roche et grimper des voies pas trop dures.

Hop, démarrage

Hop, démarrage

Quelques minutes plus tard

Quelques minutes plus tard

Chacun son tour

Chacun son tour

Jolie vue

Jolie vue

On laisse Florian et Victor les ouvrir en tête puis on les grimpe en moulinette avec Kim :p.

La vue est sympa quand on grimpe aussi !

La vue est sympa quand on grimpe aussi !

Encore des cailloux avec des gens dessus

Encore des cailloux avec des gens dessus

Lauri et Becky finissent par nous rejoindre : ils ont de la place au refuge donc tout va bien. L’après-midi est très agréable, à part la rencontre avec un grimpeur qui nous prend de haut et nous aggresse verbalement sans écouter personne (Florian est sur une voie trop longue par rapport à la longueur de corde et le mec le croit en difficulté, ce qui n’est pas le cas : la situation a été réfléchie et est tout à fait sûre).

Lumière de fin de journée et dernière voie pour Victor : trouvez Charlie !

Lumière de fin de journée et dernière voie pour Victor : trouvez Charlie !

Quand la température et le niveau d’énergie se mettent à baisser simultanément, nous rentrons au refuge pour dîner. C’est l’affluence : 23 personnes au refuge plus 6 campeurs. Nous dînons dehors, au calme et en manches longues pour éviter les sandflies voraces. La nuit tombe et on profite de l’apparition des étoiles puis de la Voie Lactée dans un ciel sans lune : le tableau est superbe.

 

Le lendemain, on prend les mêmes et on recommence. Après le petit-déjeuner, nous partons grimper quelques voies au même endroit que la veille, puis Victor a très envie d’explorer les formations rocheuses plus haut, notamment une voie d’un peu plus de 30m qu’il voudrait essayer. Nous voilà partis pour une expédition plus fatigante que prévu : 300m de dénivelé sur du sentier à peine tracé et un peu exposé (quelques cairns par ci par là tout de même) en plein cagnard : c’est pas du gâteau. Nous arrivons au pied de l’Orange Wall au bout de trente minutes suant et soufflant et on se repose en déjeunant. Le spot est chouette et les reliefs rocheux sont vraiment intéressants.

Grimpeur beau gosse

Grimpeur beau gosse

Fin de la marche d'approche...

Fin de la marche d’approche…

Panorama (au milieu en bas, les rochers où l'on grimpait la veille et le matin)

Panorama (au milieu en bas, les rochers où l’on grimpait la veille et le matin)

Au pied du mur

Au pied du mur

On dirait des colonnes basaltiques

On dirait des colonnes basaltiques

Encore des falaises

Encore des falaises

Après quelques mésaventures dont j’épargnerai le détail à nos lecteurs non grimpeur, nous finissons par pouvoir tâter de cette falaise sur une voie assez simple mais vraiment sympa. Nous terminons en retard d’une demi-heure sur le timing : nous devions repartir des falaises à 15h pour quitter le refuge à 16h. En redescendant de notre spot, nous tombons sur Lauri et Becky que nous avons vu galérer de loin toute la journée : leur exploration du secteur ne s’est pas bien passée et ils se sont retrouvés à marcher tout l’après-midi sans grimper. Du coup, ils font une pause avant de repartir pour le parking tandis que nous filons rapidement avec Victor pour ne pas faire attendre Kim et Florian qui sont déjà sur le sentier du retour. On sent bien passer les deux grosses heures de marche. Les sacs sont lourds, on est fatigué, il fait très chaud et on transpire beaucoup : ce n’est pas le meilleur moment ! A l’arrivée, nous retrouvons Kim et Florian qui viennent de poser leurs affaires au parking et se rafraichissent dans la rivière. Le temps de charger les sacs dans la voiture et de se faire dévorer par les sandflies et c’est Florian qui nous ramène à bon port, complètement exténués !

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