Islande : la belle inconnue

Ca fait déjà plusieurs semaines que l’on est rentré d’Islande et finalement on y a passé « seulement » 9 jours, mais ce que nous avons vu là-bas nous a tellement plu que cela mérite bien quelques articles à retardement !

Jeudi 24 mai 2012 : direction Orly après le boulot. On décolle dans l’obscurité à 23h pour atterrir à 1h du matin dans une semi-pénombre. On récupère notre Titine et on se paume un peu avant de trouver l’auberge de jeunesse. Le temps de se coucher il est presque 2h30 … et le jour commence à se lever : normal…

 

Vendredi 25 mai : on attaque les choses sérieuses.

Aujourd’hui on a prévu de voir 3 points touristiques assez fréquentés, regroupés sous l’appellation « Cercle d’Or » et de finir la journée en prenant le ferry pour les îles Vestmann.
Il fait moche. En même temps, on n’est pas venu en Islande en s’attendant à avoir du soleil.
La route commence, et là, premier contact avec l’Islande. Tout autour de nous, un paysage de désolation : un sol inégal formé de roches volcaniques sombres recouvertes d’un tapis de mousse triste. On se demande où on a bien pu atterrir…

 

On se rapproche quand même rapidement de la civilisation puisqu’on avance vers la capitale. Première étape : le ravitaillement… Bo-bo-bo-BONUS !!! Cette enseigne est réputée pour être bon marché et est symbolisée par un cochon rose à l’air pervers. On devient tout de suite des pros dans le repérage des magasins Bonus… A l’intérieur on fait connaissance avec la nourriture islandaise. Dans l’ensemble, ça n’est pas bien inspirant… On repart avec de quoi faire des sandwichs, quelques fruits, une boîte de ce que nous prenons pour des boulettes de viande (ce détail a son importance),  et autres vivres indispensables comme un pot de nutella. Il faut savoir que nous avons déjà emmené pas mal de nourriture avec nous (soupes déshydratées, sachets de riz, thé, chocolat) car tout est cher ici.

On est en milieu de matinée et on peut enfin entamer la grande aventure ! Direction la grande plaine de Thingvellir donc, où siégea le premier parlement islandais et où s’écartent l’une de l’autre les plaques continentales américaine et eurasienne. Rien que ça. Il pleut, il fait gris, et une brève promenade suffit à nous tremper… Il y a des jolies cascades et des oies sauvages en tout cas et on commence à apprivoiser Titine en se changeant et en pique-niquant à l’intérieur.

 

Etape suivante : Geysir. On l’on peut voir des … geysers !!! (dont Geysir, qui a donné son nom au phénomène, mais qui ne jaillit plus trop). C’est rigolo et y’a aussi des mares qui bouillonnent.

 

On reprend la route, vers Gulfoss, une chouette cascade assez imposante.

 

Puis direction l’embarcadère pour le ferry vers les îles Vestmann. On y abandonne Titine pour 2 nuits et on monte dans le ferry.

Là, c’est le drame. Ca monte puis ça pique du nez, y’a plein de vagues. Burp. 30 minutes de traversée qui paraissent une éternité !

On arrive sous un temps très morose et venteux, et là, fini l’esprit d’aventure, on se réfugie à l’auberge de jeunesse au lieu d’aller planter la tente :p. On est 3 dans une grande maison : plutôt tranquille donc !

Après un dîner copieux, on décide de se faire une petite promenade digestive à 21h30, vu qu’il fait encore grand jour. Au final on fait une petite grimpette sur un des volcans de l’île. Son éruption, il y a 50 ans, a agrandi la surface de l’île de près de 20%, rien que ça…

 

 

Samedi 26 mai : Il fait moche ! Pas grave ! On se lance dans une grande rando, qui début sur les falaises du côté du port et se terminera à l’autre bout de l’ile après une quinzaine de km de marche.

Ca grimpe dur et on est distancé par des sauveteurs qui font une course d’entrainement. On profite du paysage car les nuages se lèvent et c’est zoliiiii.

 

Après une matinée sur les falaises, on part vers l’autre bout de l’île, à la chasse aux macareux, ces mignons petits oiseaux tout rond, tout coloré et tout pataud.

On croise 2 randonneurs en tout et pour tout, aucun macareux et il refait mooooche. C’est une fois arrivés au bout du bout de l’île, en ayant quitté les sentiers battus et en se penchant au-dessus des falaises que Victor aperçoit des macareux. Mission accompliiiie.

On reste à les observer un petit moment, en jouant avec le téléobjectif et puis on repart, parce que bon, il reste un bon paquets de kilomètres avant d’être rentrés à l’auberge et il fait moche (on ne voit plus rien à cause des nouaches) et on est fatiguééé. Bref, c’est le coup de mou… Et là, paf, on décide de rentrer en auto-stop parce que bon, c’est vachement moins rigolo de marcher sous la pluie quand on ne voit plus que la route autour de soi parce qu’il y a du brouillard. Une voiture s’arrête presque tout de suite et nous ramène à bon port (dans les 2 sens du terme parce qu’il nous ramène aussi au port…). L’est pas très causant le touriste canadien mais bon, on va pas se plaindre en plus ! Retour à l’auberge.

 

Après une bonne douche on se prépare le dîner et on fait chauffer nos boulettes de viande avec enthousiasme. On goute pour voir si c’est chaud… Et c’est infââââme. Pas pire que la viandina bolivienne (rien n’est pire que ça) mais pas beaucoup mieux non plus… En étudiant de plus près la boîte, ces abominations ont l’air principalement constitué de protéines de soja. Beurk, beurk, beurk en tout cas. On se rabat sur la kartoffelsalat (qui ne s’appelle pas comme ça en islandais mais ça y ressemble). Et on part faire une petite promenade digestive pour oublier.

 

On fait cette fois un petit tour sur la partie « neuve » de l’île : celle créé par la dernière éruption. C’est très chaotique : un décor un peu apocalyptique. C’est chouette :). Puis dodooo : demain on prend le ferry à 8h30 pour revenir sur la terre ferme.

 

Fin du premier épisode !!!

 

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