Vous savez ce qui va pas monsieur Dusse ? C’est le planté du baton.
Ça y est! Les pistes de ski ont ouvert! Et il faut saisir toutes les occasions qui se présentent, parce que le moindre coup de vent ou la moindre tempête de neige font fermer les stations.
Alors qu’on prenait tranquillement l’apéro au boulot vendredi soir, un collègue nous propose d’aller skier le lendemain. On check la météo: Parfait! 120cm de neige sur les pistes, et un beau soleil annoncés.
Rendez vous le lendemain matin à 6h45. Ça pique, mais comme il y a ~1h30/2h de route, et qu’on y va uniquement pour la journée, il faut en profiter! Il a fait bien froid la nuit d’avant, et la route est verglacée. Difficile de rouler à plus de 80km/h, même en ligne droite.
Tous les panneaux sur la route nous conseillent de prendre des chaînes, et on s’arrête au dernier bled sur la route pour en louer.
En arrivant on voit une énorme file de 4×4 tous arrêtés. Certains nous disent que les pistes ne sont pas ouvertes, d’autres qu’il faut attendre une navette. En fait personne n’en savait rien, et il fallait continuer.
La station est minuscule mais tout y est ! Queue interminable à la caisse, un café, et une petite boutique de location.
« Alors, Monsieur Dusse, vous semblez fatigué, vous voulez que l’on aille reprendre un verre de vin chaud ? »
Je commence à échafauder des plans pour nous retrouver à midi, mais je me rends compte que ça n’est pas la peine. Malgré ce que vous dira Estelle, il y a une seule grosse piste, et il faut prendre un télésiège et trois « T-bar » (une variante sadique du tire-fesse, véritable appareil de torture pour snowboarders) pour arriver jusqu’en haut du domaine. Ensuite, il y a quelques variantes plus ou moins faciles pour descendre jusqu’en bas.
Les paysages sont vraiment différents des alpes. Au loin on peut voir les plaines du Canterbury, et même l’océan pacifique, ça a quelque chose de magique.
Il a neigé un peu la nuit dernière, juste assez pour que ça soit bien sympa pour la reprise.
Bien échauffés, on tente « Big Mama » sur un autre versant, qui se rejoint avec une traversée difficile et qui n’a pas été damée. La belle poudreuse de ce matin a croûté, et finalement, c’est notre amie skieuse qui en bave le plus.
On repart après cette belle journée, et on fait quelques derniers arrêts pour enlever chaînes, faire une balade sur un lac gelé, et enfin acheter une légendaire Sheffield Pie (une tourte à la viande et au fromage).
Le lendemain on est bien content de notre décision de surfer le samedi: ils annoncent plus de 100km/h de vent sur les pistes, et ils ont du fermer à midi.
Du coup, vu les conditions, on s’est rabattu sur une petite montagne à côté de Christchurch: Mt Thomas. Il y a environ 800m de dénivelé, et surtout, le chemin est abrité par la forêt.
Le lunch empaqueté dans le sac, il nous faudra quelques heures pour faire l’aller retour. On est ravi de marcher dans la neige, et un peu déçu de ne pas avoir à sortir les crampons.
Belle façon de terminer un week-end!
Cette semaine, on a enfin pu s’essayer à l’escalade. Après avoir raté toutes les séances d’initiation, on s’est décidé à y aller comme ça avec quelques collègues pour nous expliquer.
Il y a une belle salle d’escalade à côté du boulot, et on se dit qu’un peu d’entrainement pourrait nous donner de belles occasions de pratiquer l’activité cet été en montagne.
Après une demi heure d’explications par le personnel de la salle, on est lâché dans la nature, et même avec les pistes les plus faciles, les bras commencent à fatiguer assez vite.
Vivement la prochaine session.
Un bon weekend ensoleillé !
Pour l’escalade, c’est normal de se fatiguer vite les bras, surtout au début ! Avec de la pratique, on devient plus endurant !
Je crois que depuis qu’on est à Christchurch, on peut compter les week-ends pluvieux qu’on a eu sur les doigts d’une main… Certes, des fois on étudie la météo pour se relocaliser de manière stratégique, mais quand même, c’est top !