Spring snow and Queenstown
Il paraît que c’est le printemps! On vous l’a déjà dit. En tout cas les arbres bourgeonnent, et les gueules de loup boutonnent (Félicie, …), mais les températures ne sont toujours pas au rendez vous et j’en ai profité pour chopper la crève. Comme on dit ici, in October, do not uncover of a string.
En plus on a emménagé juste à côté du grand parc de Christchurch, et avec transition, j’en profite pour vous faire une visite.
Ça nous change pas mal de l’ancien endroit! On espère pouvoir bientôt profiter du jardin, on ne se marche plus sur les pieds dans la cuisine, et il y a même une baignoire!
On est aussi retournés à la salle d’escalade pour tester notre nouveau matos. Pour l’instant on est un peu bloqués sur les voies faciles, et ça frustre un peu Estelle, mais si on ne se compare pas aux autres ça reste bien sympa.
Sur la dernière photo vous remarquerez qu’Estelle est en train de remettre ses bottines avec ses affaires de sport (#swag), mais surtout, le fait que les gens laissent leurs affaires sans surveillance, dont un portefeuille qui traîne par terre juste à côté… Pareil sur les pistes, on peut soit prendre un casier payant pour laisser ses affaires pour la journée, soit faire comme tout le monde et les laisser par terre au pied des pistes… J’ai encore du mal.
Pour le Weekend: direction Queenstown! Et ouais, encore (voir ici, par là, ici, et là), mais c’est la première fois en hiver, alors que les stations de ski les plus réputées de Nouvelle-Zélande se trouvent là bas. Par contre la route est longue, alors on avait prévu notre weekend longtemps à l’avance en prenant nos billets d’avion (avec un pari sur la météo).
L’avion décolle à 16h20, et nous bêtement on part à 15h20 du boulot, sachant qu’il y a 30mn de voiture, et qu’ensuite il faut marcher 10mn pour rejoindre l’aéroport (ou payer le parking). Du coup on pique un sprint jusqu’au terminal et on demande à la sécurité de l’aéroport si on peut griller la queue. On nous dit que non, mais heureusement une dame nous laisse passer devant elle et on arrive tout juste à attraper notre avion. Apparemment un collègue était dans la queue et s’est bien marré quand il m’a vu débarquer.
Il fait un temps bien pourri à Queenstown, et on récupère nos snowboards en ville sous la pluie. Je crois qu’on aime bien cette ville finalement. Notre première impression était très négative, choqués par autant d’activité après un mois d’isolement dans les autres bleds de Nouvelle-Zélande, et aussi par le sale temps qu’on avait eu.
Maintenant, je trouve ça sympa de voir des rues animées, et on se pose dans resto Mexicain pour commander des margaritas, des fajitas, et un mole. Comme dit Estelle, « ça fait mal de dire que j’ai mangé mes meilleures fajitas à Queenstown ».
Le lendemain on a un peu plus d’une heure de bus pour aller jusqu’à Cardrona, une station énorme par rapport à ce qu’on avait vu jusque là: 4 télésièges !! Le chauffeur fait des blagues pendant tout le trajet, et nous a recommandé de tracer jusqu’en haut des pistes pour faire les premières traces dans la poudreuse.
Et effectivement, la neige est parfaite! 10cm de poudreuse en cette saison, c’est inespéré.
Même bus, même chauffeur pour le retour, qui en a aussi profité pour faire du snowboard toute la journée, et on va se préparer des pâtes carbo à l’auberge.
Le lendemain on remet ça, mais on décide d’aller moins loin: The Remarkables est une station remarquable¹, qui a l’avantage d’être juste à côté de l’aéroport de Queenstown (pratique pour le retour).
La neige est plus dure que la veille, et en plus j’ai réussi à retomber malade, mais il fait vraiment super beau et le domaine sympa. Il y a surtout une remontée mécanique qui doit se finir à pied sur les 100 derniers mètres et qui permet d’accéder à cette vue panoramique:
15h30, il est temps de rendre le matos et d’aller vers l’aéroport. Quand on survole les Alpes par beau temps, Estelle a la tête collée au hublot:
Mais bon elle a bien raison, à peine décollé la vue est magnifique.
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